LES FICHES SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE
L’infertilité inexpliquée, un phénomène qui peut s’expliquer :
le lien du corps et de l’esprit

Tout le monde le sait, le corps et l’esprit sont liés.

Mais l’esprit et la conception le sont-ils ? La réponse est oui.
Ce phénomène s’appelle l’infertilité inexpliquée. En réalité, il est possible de l’expliquer (par la psychologie) mais comme il n’y a rien de scientifique là-dedans, les professionnels préfèrent l’appeler « inexpliquée ».

Il s’agit d’un problème aussi bien féminin que masculin. Il n’est pas propre seulement à la femme (malgré leur besoin de tout maitriser) mais qu’il s’agit plutôt d’un problème de couple qui peut toucher l’un ou l’autre ou les deux.
Ce phénomène touche les deux personnes du couple car il existe un lien entre le cerveau et les hormones. On l’appelle l’axe hypothalamo-hypophysaire-ovarien.
Celui-ci semble être réglé comme du papier à musique.
Mais, c’est sans compter sur les facteurs externes comme les traumatismes passés ou les peurs. De plus, le stress agit lui aussi sur une hormone appelée le cortisol (produite par l’hypothalamus aussi). Nous savons par exemple que le stress peut induire un retard voire une absence de règles. Ou alors une diminution et une moins bonne mobilité des spermatozoïdes.
Cependant, comme ce n’est pas « palpable », pas mesurable, on parle d’infertilité inexpliquée !
Aujourd’hui faire un enfant signifie arrêter un moyen de contraception et se poser un tas de questions. Ce qui devait être une libération est devenu une charge d’angoisse ! Le Dr Paola Scemama-Ittah, neuropsychologue et coach neuro-émotionnelle, parle de charge mentale.

« Le passé détermine notre présent et dessine notre futur » Paola Scemama-Ittah

Les blocages du passé qui peuvent créer des barrières pour fonder une famille
– Fausse couche
– Séparation difficile qui bloque inconsciemment l’envie de bébé
– Violences psychiques, physiques ou sexuelles
– Perte d’un enfant
– IVG et culpabilité
– Les différentes peurs / les siennes et celles de son entourage.
– Le traumatisme des échecs des parents (divorce des parents, fausse couche…)
– Les blessures de l’enfance
– La relation à la mère (enfant non désiré, amour maternel inexistant, « mauvaise mère », mère ne voulant pas devenir grand-mère)

Des questionnements du présent suscitent souvent des angoisses

– Suis-je prête à devenir maman ?
– Est-ce que c’est le bon moment (financier, carrière ou autre) ?
– Est-ce que c’est le bon papa ? Toutes les questions liées au couple.
– La pression de l’entourage
– La pression de la famille, de la belle famille
– Un problème avec son poids (peur d’en prendre, besoin d’en perdre, besoin d’en pendre…)
Enfin, les problèmes liés à la sexualité peuvent être une source de remise en question
– La psychologie du papa : baisse de la libido, problème érectile, névroses, angoisse de performance, ignorance de la sexualité, syndrome dépressif.
– Troubles sexuels chez la femme rendant le rapport difficile, douloureux (sécheresse, vaginisme).
– Conflit ou mauvais rapports entre conjoints, attitude résignée et culpabilité de l’un des partenaires.
– Les facteurs culturels et sociaux : situation(s) ou condition(s) de vie rendant l’expression de la sexualité difficile ou la paternité ou maternité génératrice d’angoisse (religion, chômage, risque de déshonneur, assimilation fertilité/érection, différence d’âge).
– Sortir du quotidien, retrouver l’envie.
– Communication dans le couple (ce que j’aime, ce que je n’aime pas).
– Etre ensemble au bon moment.
– Pression de la famille ou proximité physique de celle-ci (appartement
trop petit…).

Face à l’existence de tous ces blocages, les couples doivent faire le nécessaire et solliciter une aide psychologique. Dans ce cas de figure, le professionnel est en mesure d’accompagner les couples dans le besoin et faire sauter les barrières existantes.

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